yannick guédon
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soupir
2009

±19'

La deuxième pièce, soupir, s'attache, à mettre chaque interprète aux prises avec une impossible exactitude.
La partition repose sur un système de correspondances et de contraintes.

C'est l'aphorisme - "chaque seconde, chaque respiration est une œuvre qui n’existe nulle part." - * qui a servi de pré-texte à l'invention d'une échelle de notes pour la partie chantée, celle-ci déterminant à son tour la palette sonore des autres instruments.

L'enjeu est alors d'accumuler les contraintes - modes de jeux, comptage des silences, respirations sonores... tout en trouvant un équilibre entre complexité, écoutes mutuelles contrariées et potentiel créatif du processus.

Les musiciens sont disposés en cercle, à la suite les uns des autres, de manière à ne voir qu'un seul d'entre eux de dos.

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enregistré par Thomas Charmetant le 30 janvier 2011 à la Baignoire | Montpellier

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